Le Ecommerce : des perspectives qui ne cessent de grimper

Le Ecommerce

Publié le : 13 février 20184 mins de lecture

Selon des chiffres publiés par l’ACSEL (l’Association pour le Commerce et les Services En Ligne),
plus de 15 millions de Français achètent en ligne : avec 37% de croissance, le e-commerce continue d’être un domaine d’activité particulièrement dynamique en France.

En Europe les entreprises de l’Union européenne à 25 ont réalisé plus de 2,5% de leur CA via le e-commerce
DÉFINITION DU E-BUSINESS

Mise en place d’outils issus des nouvelles Technologies de l’Information (TIC) pour traiter toutes les relations des entreprises.

Les moyens à mettre en oeuvre ont pour objectif :

le Front office : opérations visant à augmenter les revenus de l’entreprise

le Back office : opérations visant à réduire les coût

Un projet e-business comporte 6 grandes opérations :

l’interface avec le client c’est à dire le site de e-commerce (Front office),
la Gestions Relation Client ou CRM (Front office),
le Knowledge Management, ce sont les outils permettant à l’entreprise de valoriser son savoir par l’intranet : partage de l’information dans l’entreprise, l’E-learning : formation interne à distance, la veille on line : intelligence économique. (Back office),
Les ERP ou e-ERP : intégration d’applications de gestion des différents services de l’entreprise (Back office)
l’e-procurement : achat en ligne de produits non stratégique (en général) ou stratégique (Back office)
SCM : supply Chain Management, gestion de la logistique de l’entreprise (Back office)
Du E-business au e-commerce

Le commerce électronique n’est qu’une partie de l’e-business. Il concerne l’utilisation de supports électroniques pour les relations entre entreprises et particuliers tels que :

la publicité,
la présentation de catalogue,
la commande en ligne,
le paiement,
la distribution.
LES PRINCIPAUX MODÈLES DE L’E-BUSINESS

Il existe deux grands modèles d’e-business qui dépendent de la cible et des conséquences

Le Business to Consumer (B to C) : l’activité commerciale en direction des particuliers.
Le Business to Business ( B to B) : l’activité commerciale entre entreprises
Ebusiness B to C

Dans le B to C (vente de l’entreprise au particulier) il faut distinguer :
la nature du produit en lui même, Ces différents critères influeront à la fois sur le support et le service attendu et sa facilité à être vendu.
un bien ou un service,
numérisable ou non (physique),
durable ou éphémère.

la possibilité de personnaliser le produit. Certains biens et services se prêtent à une personnalisation en ligne par le client
le type de transaction commerciale. On distinguera 3 types de transactions possibles :

transaction entre 1 vendeur et 1 acheteur
transaction entre 1 vendeur et plusieurs acheteurs potentiels (vendeur qui utilise un site d’enchères comme support de vente),
transaction entre 1 acheteur et plusieurs fournisseurs potentiels (vente aux enchères inversée). C’est l’acheteur qui déclare le prix qu’il est prêt à mettre.
Les consommateurs ont de plus en plus recours aux transactions multilatérales pour des raisons évidentes de prix concurrentiels.

la spécificité du produit. Certains produits sont particulièrement adaptés à l’internet pour des raisons de :
rareté : produits rares ou de collection difficiles à trouver (produits de collection, expertise pointue, produits de niche),
produits exclusifs à l’internet : logiciels téléchargeables, musique téléchargeable, services de télé-maintenance (logiciels, équipements).
Ebusiness B to B

Le business to business (B to B) concerne tous les échanges d’information via l’internet ou d’autres supports électroniques entre différentes entreprises.

exemple : fournisseurs, clients, sous-traitants,prestataires de sevices….

Les objectifs les plus courants sont :
rationaliser les processus d’achat/vente entre une entreprise cliente et son fournisseur (commandes en ligne, suivi, paiement) pour réduire les coûts (économies de temps, courriers, téléphone, fax etc…)
intégrer des processus de travail entre plusieurs entreprises pour reduire les délais d’échanges et de traitement (exemple : un éditeur transfert ces fichiers chez l’imprimeur qui pilote directement l’impression; un bureau d’étude de design d’une pièce assure à distance le pilotage de machines-outils pour la fabrication),
partager des compétences, informations pour conquérir des marchés ou pour réduire des coûts.
exemple : plusieurs entreprises embauchent un informaticien pour s’occuper de leur réseau local et de leur site web

Plan du site